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Après des années de travaux, rythmés par l’instabilité politique et budgétaire, le gouvernement a enfin accouché de l’ultime version de la troisième stratégie nationale bas carbone (2024-2038), mise en consultation le 12 décembre, jour du dixième anniversaire de l’accord de Paris. Contexte recense les sept points à en retenir.

À seize mois de l’élection présidentielle, le syndicat majoritaire veut faire de la question des usages de l’eau l’un des sujets de la prochaine campagne. Pour mettre au clair sa doctrine et sa stratégie sur les aires de captage et les bassines, le syndicat majoritaire vient d’organiser un premier séminaire avec Jeunes Agriculteurs, les coopératives et les chambres d’agriculture. Décryptage.

Deux ans et demi. C’est le temps qu’il aura fallu aux États, aux eurodéputés et à la Commission pour arriver à un compromis sur le texte concernant les nouvelles techniques génomiques (NGT). Les trois institutions ont conclu un accord en trilogue dans la nuit du 3 au 4 décembre. Mais malgré cette avancée, les agriculteurs européens devront encore attendre avant de pouvoir utiliser de nouvelles variétés développées grâce aux NGT. Alors que le compromis final doit être validé par les États et le Parlement, des eurodéputés estiment que la rapporteure du PPE a bradé la position des parlementaires. Jessica Polfjärd (PPE) a misé sur un hémicycle penchant de plus en plus à droite, tandis que ses opposants espèrent que les divisions des groupes politiques joueront en leur faveur.

Les conférences sur la souveraineté alimentaire débutent le 8 décembre à Rungis. Pensées pour l’agriculture française sur plusieurs années, elles s’ouvrent déjà fracturées : FNSEA et Coordination rurale boycottent l’inauguration, certaines interprofessions avancent leurs propres plans, le tout dans un contexte politique instable. Entre affrontement amont-aval et avec l’Élysée jamais bien loin, Annie Genevard devra prouver qu’il ne s’agit pas d’un simple coup de communication.

Un cheval de Troie ? Alors que l’exécutif européen s’est engagé à faciliter l’accès aux produits de biocontrôle, ce sujet consensuel lui permet de retoquer la législation des pesticides, en proposant notamment des autorisations illimitées. La suggestion fait ainsi la part belle aux demandes des États, des syndicats agricoles et des industriels, tout en hérissant les organisations environnementales.